Extrait d'une galerie de mon site www.nicolasgiraudphoto.com que je vous invite à parcourir, ce reportage se veut un brin nostalgique de nos vieilles enseignes de France qui vous me l'accorderez sont mises à rude épreuve avec cette pandémie du COVID-19.

Mes vœux pour cette nouvelle année s'adressent particulièrement à tous ceux qui œuvrent pour notre sécurité sanitaire et publique, à toutes ces personnes qui sont dans le besoin plus que jamais. Il faut être confiant, les choses, après surement de profonds bouleversements sociétaux, reviendront dans l'ordre dans quelques mois ou quelques années, il me semble qu'il s'agit d'un mal pour un bien quand on voit ce que nous avons fait de la planète Terre et de notre monde mondialiste à la course aux profits des plus grands, à l'évidence les années 2020-2030 sont un tournant historique que nous vivons en direct!

 

Très Belle Année 2021, simple, heureuse et en bonne santé!

 

La galerie des vieilles enseignes ICI

Grosses pensées à nos bars, hôtels et restaurants et bar de France

 

 

La galerie des vieilles enseignes ICI

 

Découverte du plateau de Valensole, d'Allemagne en Provence à St Jurs avec une météo capricieuse pour une fin d'été, le charme opère malgré tout entre veilles pierres, et lavandes tout près du Verdon.

Allemagne en Provence lové dans une des nombreuses vallées du plateau

Les lavandes sont cultivés de mi-juin à mi-août selon l'altitude (400 à 900m)

Jeux de lumière sous fond de montagnes du Verdon

Champs de lavande cultivés et d'autre qui repoussent!

Points de Japonais ou de Chinois à l'horizon... juste nous les Roannais (42) !

Riez, cité historique au riche patrimoine

 

Très surprenant la profusion de vieilles portes

De vieilles et sublimes enseignes

Un air de Dolce Vita !

La rue des 4 coins, j'adore

Riez est riche d'un patrimoine romain, colonnades, chapelle.. (non effectuée faute de temps)

Village perché de Saint Jurs

Par temps dégagé, les Monts du Lubéron, du Ventoux, de Lure et les Baronnies Provençales sont visibles

lien touristique de cette belle région

 

 

 

Quelle belle diversité dans ce département de la Loire avec la découverte des "Roches", distincts de 35km à vol d'oiseau, 300m d'altitude pour le château de la Roche, 1000m pour Roche en Forez, micro climat ensoleillé pour le premier dans ses gorges du Roannais et influence semi montagnard-océanique pour le second sur la route du basalte en Forez.

En supplément une découverte insolite d'une chapelle et d'un site féodal restaurés entre Roche en Forez et Montbrison au dessus des gorges du Vizézy, paisible rivière qui peut devenir impétueuse!

Le sublime château de la Roche dans le Roannais

Le niveau du grand fleuve français est... désespérant bas pour une mi septembre!

Près de la Vourdiat, 5 km en amont le fleuve devient une simple petite rivière!

La faune aquatique doit souffrir terriblement de cette sécheresse

Le niveau est descendu de plusieurs mètres, plus basse que l'année 2019 et plus précoce dans la saison

Plus en altitude, avec 10-12° de différence en moins sur la route du basalte

Fraîcheur bienvenue à Roche en Forez!

Un bien joli village

Non loin de là, pause à Essertines en Châtelneuf et les gorges du Vizézy

La vieille chapelle restaurée et son ancien site castral

La très belle chapelle

Visite du vieux édifice qui ne laisse pas indifférent

Dernières lueurs avant le départ d'un lieu qui mérite une seconde visite!

 

 

Visite en Haute Provence autour de la capitale de la lavande de Digne les Bains (Alpes de Haute Provence) entre villages perchés, vallées de la Durance et de la Bléone... En sus, une extension dans les Hautes Alpes toute proche, aux gorges de la Méouge.

 

 

Abordons cette découverte par l'entrée très singulière de la moyenne vallée de la Durance à Sisteron au très riche patrimoine

Rive gauche de la Durance, le rocher de la Baume si caractéristique

Volonne, un des nombreux villages perchés de ce beau département

Rive droite de la vallée de la Bléone, curieuse similitude avec le Diois (Drôme)...

... et de la Drôme Provençale qui n'est pas si loin au final

Courbons, petite bourgade au dessus de Digne

L'ancienne motte castrale et son église

Humour local!

Digne les Bains, capitale de la Haute Provence, ville thermale, de la lavande et de l'olivier

Cathédrale St Jérôme dans le cœur historique

Le centre ville piétonnier semble d'un autre temps

La cité se trouve dans la vallée de la Bléone, face aux montagnes toute proche dépassant les 2500m

Autre vallée, perpendiculaire à la Bléone, celle du Bes, célèbre pour ces clues

Cascade la Pie, entre Barles et Verdaches

Les Monges sous les nuages (2115m)

Clue de Verdaches.. celle de Barles était barrée suite éboulement

Les célèbres pénitents des Mées du village éponyme, une merveille de Dame Nature

La légende raconte que des moines pénitents ont été pétrifiés suite à des regards pas très chastes sur de jeunes femmes

Au couchant elles sont juste magnifiques, hautes de 110m environ, une randonnée en fait le tour en 2h30

A 3km des Alpes de Haute Provence: les gorges de la Méouge (Hautes Alpes)

On ne pouvait pas passer (ou repasser pour notre part) à côté de ce magnifique spot!

Fin de ce court séjour au sud de la France... à l'évidence faudra revenir!

Qui aurait cru que je possèderai un jour un Bobber, celui d'un V9 de MOTO GUZZI. Marque mythique italienne située au bord du lac de Côme à Mandello Del Lario, la marque à "l'aigle" qui fêtera un siècle d'existence en 2021. Toute l'histoire de GUZZI ICI.

En quelques années je suis passé du très économique scooter Honda Forza 125 puis du très polyvalent maxi-scooter HONDA XADV 750 pour acquérir ce splendide Bobber 850 à la ligne si singulière avec son bicylindre en V 90° et sa transmission par cardan.

A la réception de ma machine - Établissement THOLLOT VILLARS (LOIRE - 42)

Quelle beauté visuelle cette MOTO GUZZI, elle ne laisse pas indifférente avec ce joli bleu impeto (modèle 2019)

Sans aucun doute cette machine est faite pour "cruiser" sur les routes de campagne

De style néo rétro, ce Bobber nous transporte dans la mode du vintage!

Feu avant très esthétique et agréablement surpris de la qualité de l'éclairage, large et précis particulièrement en feu de route

Clignotants classiques mais très visibles des autres usagers

Cylindrée 853cm³, très coupleux (62Nm à 3000 tr/min) pour une puissance max de 55ch (40,44kw) à 6250 tr/min (compatible A2), faut reconnaitre que c'est très agréable ce couple, tout se gère sur un filet de gaz.

Ligne racée, centre de gravité bas, on la chevauche sans difficulté, y compris pour les petits gabarits (hauteur selle 800mm).
Poids total en ordre de marche de 210kg (194kg à vide), elle se guide facilement et se déplace avec facilité à l'arrêt. Pour les grands gabarits les genoux ne cognent pas du tout sur les cylindres (Bobber avant 2017 ce n'est pas le cas).

Le large guidon donne l'impression de maitriser l'asphalte, une simple poussée à gauche ou à droite agit avec simplicité et sans fatigue (contre braquage) et procure une vraie sensation de pilotage sur les routes sinueuses, un véritable plaisir.

Compteur très joli et complet, néanmoins sans compte tour (gestion à l'ancienne... à l'ouïe). Pas de jauge à essence, rechercher la station dès que le témoin de réserve s'allume (4 litres de réserve). La réserve se déclenche à/p de  9 litres consommés (j'aurai préféré qu'elle s'amorce à 11/12litres sur la capacité de 15 au total), en moyenne elle se déclenche autour de 200 km.

Dès que le témoin orange de réserve s'allume, un indicateur kilométrique ascendant se met en route sur l'écran digital. J'ai roulé plus 50km sur cette réserve (soit 270km au total) à l'issue, il restait l'équivalent de 3,5litres, donc je suppose qu'on peut rouler près de 320km avant de tomber en panne sèche, pas mal pour une moto de cette cylindrée!

Au démarrage, le Bobber demande un code personnel, d'après la concession comme les possesseurs des V9, éviter d'entrer ce code, peut créer quelques désagréments lors des révisions et autres interventions des tiers.

Exemple du défilement de l'écran digital par le commodo "mode" de la poignée gauche : horloge digitale H12

Température, j'ai observé qu'elle est très fiable y compris par grande canicule aucun dysfonctionnement à noter

Moyenne vitesse km/h

Moyenne consommation sur 3000km, 3,9l/100km, tout à fait correct (donnée constructeur 5lt/100), à nuancer avec la monte pneumatique et le type de conduite. Je ne pense pas augmenter trop cette consommation, j'aime bien profiter du paysage en cruisant grâce à ce moteur coupleux... ce qui n'empêchera pas de temps à autre à pousser la machine! Émission CO2 114g/km (vignette CRIT AIR 1). Exemple de sortie en cruisant montagne et routes de campagne 280km, retour affiché 3,6l/100!

Temps de "route", se remet à zéro par un appui long sur le mode  (agit également sur la remise à 0 du "trip" et inversement)

Parcours kilométrique journalier, se remet automatiquement à zéro au bout de quelques heures d'arrêt, sceptique au départ, au final très pratique car souvent on oublie de remettre à zéro le trip avant de partir, toutefois j'aurai préféré l'automatisme passé 24h00.

Parcours kilométrique total, je le remet à zéro à chaque plein pour avoir une 1ère estimation avant réserve

Total compteur kilométrique. Dans cette configuration c'est le seul cas où n'apparait pas le rapport engagé ou "N"

"MGTC" Moto Guzzi Traction Control, ici actionné en niveau 2 (déconnectable par un appui long et court pour niveau 1 ou 2). Sur routes dégradées il a tendance à se déclencher rapidement, mais c'est surtout lié aux piètres suspensions qui n'absorbent pas les chocs et autres aspérités de la route. A l'usage avec pneumatiques et amortisseurs d'origine, le niveau 1 va dans la plupart des situations, réserver le niveau 2 si chaussées glissantes (pluies, verglas, feuilles mortes...).

Sacoche de réservoir aimantée SW Motech "Legend Gear / Black Edition", elle est juste parfaite. Modulable de 3 à 5,5 litres, avec un compartiment zippé et encoche pour cordon USB, elle peut être attachée également avec 4 sangles fournies. Munie de système M.O.L.L.E permettant un ajout d'autres ustensiles SW Motech. Je stocke personnellement un hybride avec 1 optique + lunettes de vue + portefeuille. En outre, elle est dotée d'une housse imperméable. Elle est devenue indispensable pour moi!

 

Sacoche volume minimum

Sacoche volume maximum

Dans sa version "Black Edition" la sacoche SW Motech est dans le style du Bobber

Dans la même configuration les sacoches latérales SW Motech vont parfaitement dans le look du Bobber et sont très pratiques.

Volume 13.5l - Poids maxi 5kg

Je suis paré pour de longs raod trip avec un volume de plus de 60litres!

Les sacoches se retirent assez vite, 3 accroches et 1 encliquetage, en outre les supports sont discrets par rapport à la concurrence.

1 seule sacoche restera posée en permanence (imperméable, gilet jaune, trousse de secours, petit matériel de dépannage) et l'autre pour les raod trip (un jerrican 2.5l Givi, affaire perso et pique nique!).

Pour cruiser, j'ai acquis ce support smartphone de la marque shapeheart. Dubitatif au départ, ce support aimanté discret s'avère très efficace et ne bouge absolument pas (testé à 200km/h sur piste par les concepteurs), je l'utilise aussi bien en moto comme en VTT. Existe 2 formats à moins de 30€! Seul l'affichage en plein soleil est délicat (reflet sur plastique).

Le support aimanté est livré avec 2 types d'accroche (en fonction du diamètre du guidon)

Vue de face, le téléphone est très discret et ne prend aucune turbulence, à l'arrêt il se retire facilement

La signature visuelle du cache latéral est juste magnifique, j'ai opté toutefois pour des caches pleins en particulier pour masquer sur la partie droite un câble disgracieux (option catalogue Guzzi à télécharger ICI prix Là), le look devient ainsi plus "Bad Boys"!

Support initial

 Avec le cache plein, un côté "Dark" en harmonie avec le pot mistral

Les célèbres cylindres en V de MOTO GUZZI

Bien que ces cylindres imposants soient prêts de vos jambes, ça ne chauffe pas du tout, y compris en ville ou en pleine canicule contrairement aux "Scambler de Triumph" qui brûlent, j'ai pu le vérifier cet été particulièrement chaud.

Les imposants et magnifiques cylindres, au démarrage la machine se balance avec délectation! Bicylindre en V de 90° (4 temps, 2 soupapes par cylindre) refroidit par air.

Échappements d'origine, très esthétiques, ils étouffent toutefois la belle sonorité du Bobber (norme Euro4), je les ai remplacé par les silencieux courts et noirs "Mistral" qui rendre grâce au moteur et faire tourner ou retourner les têtes!

Les retours de gaz en décélération sont tout bonnement fantastiques, de plus ces silencieux (avec chicanes) ne sont pas trop bruyants, se laisse apprécier sans casser les oreilles. Les "Mistral" sont parmi les plus populaires et surtout sont homologués en cas de contrôle des forces de l'ordre ou autres assureurs en cas de litige, mais il existe bien d'autres modèles comme Mass Moto, Arrow, Agostini ou autre Zard au look et à la sonorité dragster!

Le look change radicalement des longs pots d'origine GUZZI

Autre avantage des silencieux courts, pas besoin de retirer les pots pour changer la roue arrière!

Prise de branchement de l'optimate pour la période hivernale, cacher derrière le cache droit

Un point positif des motos GUZZI est leur transmission par cardan, quel régal, ça répond instantanément, trop parfois pour le 1er rapport qui est à mon sens trop rapide, il faut donc jouer avec le point de patinage, mais on s'y fait vite! Par ailleurs cette transmission procure un excellent frein moteur (par conséquent moins d'usure de plaquettes) et cerise sur le gâteau quasi aucun entretien.

*A noter qu'à 1100km et à 2000km un suintement du cardan est apparu sous l'axe suite (faisant suite à 2 sorties de 250km par forte canicule, depuis plus rien du tout). Une hypothèse soulevée par plusieurs spécialistes et "Vistes" seraient que le niveau d'huile est surchargé d'origine dans le pont, en cas de surchauffe, ça fuirait par les joints, à vérifier dans le temps.

Fourche hydraulique télescopique (40mm), muni de soufflet (option), elle mérite d'être améliorée par le kit Matris ou Hyper Pro, elle n'aime pas les routes dégradées, cela devient vite un calvaire pour les bras et les cervicales, mais c'est le lot de beaucoup de motos au centre de gravité très bas. C'est un point à améliorer rapidement pour gagner en stabilité et plaisir de pilotage!

Autre point à améliorer pour cette V9: les suspensions. Suspensions KAYABA à émulsion sur bras oscillant en alliage léger, sont basiques (coups de raquette récurrents à chaque aspérité de l'asphalte), ils sont réglables en précontraine. Verrouillées à moitié avec la clé de la trousse fournie, le confort se trouve amélioré, elles sont moins sèches. L'alternative aux origines sont les onéreux Ölhins ou bien EMC, Shock Factory. Faut reconnaitre qu'un Bobber n'est pas ce qui se fait de mieux en confort et encore moins en duo, le remplacement / renforcement "fourche-suspensions" devient quasi obligatoire!

Remplacement des suspensions de faible facture d'origine par les excellentes EMC

montées à 4700km, 3 mois après l'achat, un autre confort de route et sécurité

Réglable 28 positions, fabriquées sur mesure par le grand fabricant EMC

En plus d'une suspension améliorée, j'ai remplacé mes ressorts de fourche par des progressifs de la marque Hyperpro, le confort, tenue de route sont devenus excellent et en prime plus de coups des les bras et nuque à chaque aspérité, je recommande

Pneumatique Continental Milestrone 1 (avant 130/90 R16) et 2 (arrière 150/80 R16), ils font l'affaire dans la plupart des cas et permet d'enrouler avec plaisir dans les virelos. Sur sol sec, sans être exceptionnel, on a une bonne condition de pilotage, testé également sur sol détrempé sous la pluie en duo, je n'ai pas rencontré de problème particulier de perte d'adhérence, les rares fois où la perte à eu lieu est plus liée aux piètres suspensions (rebond, décrochage). A préciser qu'il existe une version Bobber Sport munis de suspensions Ohlins.

Ces gros pneus sont caractéristiques d'un Bobber

A noter que ce Bobber mériterait d'avoir une préparation Cafe Racer tellement le plaisir et l'efficacité d'enrouler sont présents

Freins à disque flottant en acier inox : Avant 320mm étrier Bembro à 4 pistons - Arrière 260mm, simple étrier flottant à 2 pistons, les 2 munis de l'ABS (non déconnectable), ils font très bien le job. L'ABS ne s'enclenche pas trop vite, mais je n'ai pas eu de conditions particulières pour le vérifier.

Boite 6 rapports, dont la dernière en vitesse allongée. L'embrayage est un vrai réglable, nonobstant le claquement caractéristique du passage des vitesses (surtout les premiers km à froid), il s'enclenche avec douceur aussi bien en montant ou descendant les rapports... nul besoin d'embrayer à fond le levier pour les passer, comme s'il y avait une aide électronique! Je n'ai pas souvenir d'un embrayage/passage de vitesse aussi parfaits dans l'ensemble de mes essais motos, un MUST, sans compter que cet embrayage est à câble et sans aide électronique!

Frein arrière et cale pied avec ses larges tétons qui peuvent frotter en courbe (faut y aller quand même!). On peut être gêné à l'arrêt par les cales pieds, ce qui oblige à écarter les jambes, à défaut de se cogner les mollets ou les tibias... mais on trouve vite sa position.

Selle monoplace, se retire facilement (sur le coté du cache gauche grâce à la clé contact) et selle passager 

Belle selle, elle mériterait d'être renforcée en "bultex", passé 1 heure d'assise, votre séant vous demande du repos! La solution à moindre coût et efficace, mettre un cycliste, pour moi ça fonctionne très bien! A étudier ultérieurement pour un renfort arrière de la selle pilote en bultex pour un meilleur confort mais également une posture plus racée. A noter la présence sous la selle de la clé pour dévisser les caches latéraux.

Leviers frein et embrayage des plus simples, il faudra passer par la casse option pour les très esthétiques leviers "Moto Guzzi" noirs anodisés réglables... en cours de commande!

Installation leviers embrayage, frein Moto GUZZI, onéreux (170€ pièce) mais plus esthétiques, meilleur confort et réglables

Les rétro-guidons (option) donne un look ramassé sublime au Bobber mais en plus permet une rétrovision excellente, rares sont les rétroviseurs où vous ne voyez pas vos épaules/bras, avec ceux ci, tout juste vous effleurez vos avants bras! Jusqu'à 90km/h ils ne vibrent pas, au delà cela n'est pas la même chose!

Pour GUZZI tout est dans le détail, l'aigle emblématique est inscrit, gravé, tamponné sur chaque pièce!

Protège instrument (option) esthétique et racé, en période hivernale il devra être remplacée par une bulle qui aura pour effet de vous protéger ce qui n'est pas le but de ce protège instrument.

Si vous investissez dans des bulles de nombreux modèles existent plus ou moins esthétiques, celles proposées par "British Legend"  (version "Dart Classic") me parait la plus en harmonie avec le look de ce Bobber, la protection n'est pas optimum mais l'avantage de ne pas dénaturer le look général du bobber.

Sans être exceptionnelle de protection aux turbulences, elle améliore quand même avantageusement le confort, je n'ai plus l'impression de résister avec le cou et les cervicales surtout si je porte le casque jet et les 110/130km/h sur voie express, autoroute ne sont plus un souci.

Sur le large guidon, les commodos sont très esthétiques et complets. Poignée de droite: feux de détresse, coupe circuit et démarreur, ce dernier doit être maintenu près de 2 secondes pour réveiller la machine qui vibre gracieusement.

Poignée gauche, le sélecteur de mode qui permet de naviguer dans le menu très complet de l'écran digital du compteur. Le sélecteur des clignotants, bien qu'esthétique manque de praticité, il demanderait à être positionné plus à gauche pour éviter de déchausser la poignée sur une action clignotant gauche. Un commodo klaxon, basique, je l'aurai aimé plus puissant ou qu'il s'inscrive dans l'ADN de ce Bobber. Enfin le bouton du "MGTC" (Moto Guzzi Traction Control) qui inter-agit entre la motricité de la roue avant et arrière, 2 niveaux et déconnectable... un témoin jaune sur le compteur s'affiche quand il est déclenché. Penser à chaque changement de pneumatique de le faire reprogrammer en concession.

 

Sur la poignée gauche près des commodos, le réglage sur plusieurs niveaux des poignées chauffantes optionnelles (Techno Globe Gold L120) sont du plus bel effet et très efficace: 5 niveaux, 5 couleurs, superbe! Du bleu, vert, jaune, orange au rouge. 

En avant des commodos, appel de feux, feux de croisement et feu de route, pour actionner les feux de route, relever la languette, pour un appel de feu, actionner la vers le pilote

Réservoir en forme de goutte d'eau qui mette en valeur le bicylindre, capacité total 15 litres, le même volume que celle de la V7 aurait été préférable, soit 21l afin d'espérer faire 400km par plein... Parait il que ce dernier peut s'installer sur la V9, à méditer pour l'avenir! (J'ai acquis des jerricans de 2,5 et 5 litres qui seront placés dans les sacoches latérales SW Motech le cas échéant pour de longs raod trip, j'aurai ainsi une capacité totale de 22,5 litres)

La clé de contact sert aussi à ouvrir le bouchon de réservoir et le cache latéral gauche pour retirer la selle pilote

Situé discrètement en avant et à droite du cadre, un port USB permet de recharger son téléphone, il est devenu un ustensile indispensable pour mes sorties itinérantes et rentrer le soir avec une charge à 100% est plutôt appréciable! !

En complément des futures sacoches latérales SW Motech "Legend Gear" (Black édition), j'utilise ce sac à dos (3 compartiments distincts + une petite poche). Étant donné que la selle monoplace se relève en arrière, une fois assis, le sac à dos est posé dessus et n'occasionne aucun poids sur les épaules du pilote!

 L'aigle de GUZZI, symbole incontournable de la marque en référence à l'un des créateurs de la marque (ICI)

Petit clin d’œil à la V7, la plus populaire des V, par laquelle je suis tombé amoureux de cette marque par un pur hasard. En effet souhaitant louer il y a 3 ans une belle moto, le loueur d'easy-moto-location (nord Drôme) me conseille vivement cette authentique V7... la graine fut plantée! Machine très attachante, vive, facile à mener au look intemporel, elle pourra plaire à bon nombre de motards débutants comme confirmés, l'essayer, c'est l'adopter, il n'y a aucune autre machine qui n'a son pareil! Choisir entre la V7 ou la V9 fut un moment de torture pour moi!!!!! Elle aurai eu 100cm³ de plus, ma décision était prise!

 

 

La V7 déclinée en plusieurs versions est le modèle indémodable et incontournable de MOTO GUZZI

 

V7 Stone full led en prêt suite révision des 1500km, j'ai pu apprécier son moteur engageant, sa vivacité, sa nervosité et son agilité, même avec 100cm³ de moins, elle n'a rien à envier à la V9, que du plaisir, très attachante.

La particularité de ces V7 est le nombre de personnalisation possible, chaque "Vtiste" bichonne sa belle pour la rendre unique, vous pouvez vous en rendre compte sur les groupes face book.

 

 

J'avais longtemps hésité avec cette version Stone "édition spéciale" (750 exemplaires au monde)

 

 

Toutefois, je pense et je suis sur qu'il ne faut pas comparer la V9 Bobber et la V7, elles partagent le même cadre, les mêmes suspensions, des bicylindres en V et une transmission par cardan, pour le reste c'est une approche de la route différente, et tous les oppose, elles sont attachantes toutes les deux, tout dépend ce qu'on recherche.

Bilan de cette nouvelle acquisition de la gamme V9 : je suis plus que satisfait, une fois les suspensions/fourche optimisées, cette V sera un sans faute! Les concessions devraient les proposer plus en essai, sans aucun doute, ils en vendraient!

Nonobstant des suspensions à revoir et une assise plus confortable, on retrouve l'essentiel du plaisir en moto avec ce Bobber, ses routes de prédilection sont celles de campagne (départementales, communales) où l'on aime rouler tranquillement à 70/80km/h et enrouler les courbes avec délectation.

En ville elle se faufile avec facilité dans la circulation et on y trouve même un certain plaisir, d'autant qu'elle déclenche souvent la conversation avec les autres usagers! En revanche les grands axes (+110km/h) ne sont pas conseillés pour cette V9 qui n'a aucune protection face aux turbulences, mais qui pour autant aurait envie de déployer ses ailes tellement elle en a sous le coude avec son 6° rapport allongée! Sur voies rapides j'adopte une position café racer en déployant les cales pieds arrières et me permet d'avoir une position aérodynamique.

Moto saine, facile à mener, au pilotage très serein, peu paraître un peu pataude parfois à cause d'un rayon de braquage court et de grosses roues (ville, rond point, épingle) mais finalement c'est une habitude à prendre et on s'y fait très vite et ne pose aucun souci.

Mes conseils pour gagner en confort de conduite et de sécurité, investir dans des suspensions, renforcer la fourche, le reste sera "l'âme personnel" que vous y rajouterez (silencieux, full led, selle confort...). Le remplacement des pots d'origine par des silencieux donne du caractère visuel et auditif non négligeable à la machine.

Pour conclure concernant la position à bord de cette V9, la posture est assez droite, bras légèrement tendus, c'est assez agréable et peu fatiguant (je mesure 1.80m), idéal donc pour cruiser nez au vent aux allures autorisées! Me suis aperçu que la posture mériterait à être un peu plus racée, ce moteur ne demandant qu'à enrouler dans les courbes, le plaisir de piloter est présent constamment, à voir ultérieurement si des modifications peuvent être faites en "Cafe Racer".

Le préparateur lyonnais réputé BAAK m'a confirmé que cette machine n'a pas grand chose pour être valorisée, c'est vous dire!

Vous l'avez compris, je suis fan de cette formidable machine qui a réussie à réunir tous mes critères, au final cette V9 Bobber conviendra aussi bien pour les jeunes permis (bridable A2) que pour les motards confirmés. Je voulais une moto plaisir, c'est pari gagné!

Très hésitant à l'achat avec le V7 Stone pour son côté à la fois esthétique, agile, vif et intemporel, le Bobber à pour lui un côté racé, hors du commun, unique, de plus me suis aperçu que cette moto interpelle, je ne compte plus le nombre de fois où elle permet d'engager une conversation avec un public motard ou pas, aux feux/croisement, au cours d'une visite, au restaurant, en concession, sur un parking, c'est simple cette moto Guzzi V9 Bobber attire le regard, interpelle les esprits!

 Concernant la révision, la première se fera à 1500km, puis toutes les 10000km (ou chaque année)

J'espère que cet article vous a plu et éclairé pour ceux qui souhaiterait franchir le pas. Cet article est basé selon ma propre expérience, mon ressenti et mes besoins actuels, il sera actualisé aussi souvent que nécessaire au fil des kilomètres parcourus!

N'hésitez pas à laisser un commentaire, votre expérience, vos questions et si vous voulez franchir le pas chez les V, sachez qu'il y existe un excellent groupe FB V7 France, pour ma part ils ont été de bons conseils (merci Luc, Guillaume, Rebook Nash, Betty, Will, Jasmine, Antonino, Stephano, Luca, Fabien, Johan et tant d'autres encore!)

Cette marque fédère tous les profils de motards ce qui est assez rare: jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, jeunes permis comme vieux routards, première moto, moto en complément ou dernière moto!

12 mois (septembre 2021) après cette acquisition, et 10.000km d'asphalte avalé, je ne regrette rien, toujours autant de plaisir, même pas envie d'essayer ailleurs!

Bonne route à tous, soyez prudent ✌️

MOTO GUZZI

*La plupart des photos ont été réalisées avec l'hybride Nikon Z50 (APS-C 20mpx) transporté dans la sacoche réservoir, ou comment assouvir mes 3 passions: moto, photo et rando!

Retrouver un reportage complet sur la V100 Mandello Aviazione Navale